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Irrigation des Kiwis - Besoins en eau des Kiwiculture du sud de la France
Le kiwi est une plante exigeante en eau, nécessitant généralement entre 800 et 1200 mm d'eau par an. Un apport d'eau stable et suffisant est indispensable, car le kiwi est à la fois sensible à la sécheresse et à l'excès d'eau. Les besoins en eau peuvent atteindre 1 000 mm par mois de mi-mai à mi-octobre, mais doivent être régulés en fonction du type de sol et de sa capacité de rétention d'eau.
Les kiwis ont besoin d'une irrigation régulière qui peut atteindre 2 000 m³/ha. Une irrigation maîtrisée est nécessaire pour ne pas tacher les fruits, surtout si l'irrigation se fait sur le feuillage. Les feuilles du kiwi, très larges avec un épiderme fin, entraînent une évapotranspiration importante, même la nuit, rendant les arbres sensibles au stress hydrique. La plante a également un besoin élevé en hygrométrie.
Comprendre les besoins en eau des kiwis
- L'irrigation goutte-à-goutte est très efficace, permettant un apport d'eau précis directement à la zone racinaire.
- La micro-aspersion assure une bonne couverture et convient aux grands vergers.
- L'aspersion sous frondaison est recommandée pour une irrigation uniforme du sol, respectant l'anatomie du système racinaire du kiwi.
Kulker recommande l'installation de micro-jets autorégulés, avec un débit de 35 l/h, installés sur les fils de palissage. Les micro-jets permettent un rayon mouillé contrôlé, augmentent l'humidité et diminuent les températures dans la parcelle. De plus, ils permettent d'économiser jusqu'à -16% d'eau et -24% d'énergie par rapport à l'aspersion. Une filtration de 130 microns est indispensable pour protéger les micro-jets du colmatage.
Stratégies d'irrigation pour une production optimale
- Évitez l'excès d'eau qui peut causer des problèmes d'engorgement et de dépérissement. Le kiwi est sensible à l'asphyxie racinaire et à l'hydromorphie.
- Utilisez des outils de contrôle comme des tensiomètres ou des sondes pour mesurer l'humidité du sol.
- Adaptez l'irrigation aux conditions climatiques et au stade de développement de la plante.
- Maintenez un arrosage régulier, surtout durant la période de croissance.
Les apports en eau doivent être suffisants et au bon moment pour un haut rendement et des fruits de qualité. L'irrigation est généralement pertinente de mai à fin septembre, mais peut être nécessaire avant pour lutter contre le gel et en fin de saison, avant la récolte.
Outils de suivi de l'irrigation
- Des capteurs hydrauliques comme les débitmètres et les manomètres sont utiles pour surveiller le système d'irrigation.
- Les stations météorologiques connectées aident à anticiper les besoins en eau.
- Des plateformes logicielles peuvent centraliser et analyser les données pour optimiser l'irrigation.
- Les pluviomètres permettent de mesurer les apports d'eau par irrigation ou pluie.
- Les sondes TDR permettent de mesurer l'humidité du sol.
Irrigation et T-bar
- La conduite en T-bar est une méthode courante dans le Sud-Ouest de la France.
- Le T-bar permet d'optimiser l'exposition au soleil et la circulation de l'air.
- La gestion de l'irrigation est facilitée grâce à cette méthode.
Pour rentrer dans le concret : Signes manque d'eau, signes excès d'eau, outils et valeurs de références
Signes visibles de manque d'eau :
- Les kiwis en situation de stress hydrique peuvent présenter un feuillage d'une couleur bleu-vert.
- Les autres signes de manque d'eau incluent une croissance des pousses réduite, un flétrissement, des fruits de petite taille, des coups de soleil sur les fruits et une baisse de rendement pour la saison en cours et la suivante.
- Un flétrissement des feuilles est un signe visible de carence en eau.
- Si le sol devient trop sec, les fruits pourraient tomber.
- Un stress hydrique peut provoquer un arrêt immédiat de la croissance du fruit, notamment durant les 6 premières semaines après la floraison.
- Les feuilles peuvent sécher et les fruits peuvent flétrir, ce qui peut affaiblir le plant de kiwi.
Signes visibles d'un excès d'eau :
- Un excès d'eau peut mener à l'asphyxie racinaire, car les racines manquent d'oxygène lorsque le sol est saturé en eau. Les symptômes de l'asphyxie racinaire sont similaires à ceux d'une sécheresse.
- Les feuilles peuvent présenter un dessèchement et un flétrissement, et finir par tomber, entraînant un retard de maturité. Il est important de ne pas confondre ces symptômes avec un manque d'eau et d'ajouter de l'eau.
- Un excès d'eau peut provoquer le pourrissement des racines.
- Des taches nécrotiques peuvent apparaître sur les feuilles, entourées d'un halo jaune.
- Les plants peuvent montrer des signes de dépérissement, pouvant aller jusqu'à la mort de l'arbre.
- Un brunissement partiel des racines absorbantes peut être observé.
- La réduction de la croissance des tiges terminales avec des feuilles chlorotiques ou sous-dimensionnées peut indiquer un problème lié à un excès d'eau.
- Les branches et les fruits peuvent flétrir à cause de la déshydratation.
- Dans les cas les plus graves, des vergers entiers peuvent se dessécher et mourir en quelques semaines.
- Un excès d'humidité peut favoriser le développement de maladies fongiques.
Outils de mesure de l'humidité du sol :
- Tensiomètres : Ces outils mesurent la tension de l'eau dans le sol, indiquant la disponibilité de l'eau pour les plantes. Les tensiomètres permettent de suivre l'humidité du sol et d'optimiser l'irrigation.
- Sondes capacitives : Ces sondes mesurent l'humidité du sol en continu. Elles permettent de suivre l'évolution de l'humidité dans le temps et de mieux comprendre la consommation en eau de vos kiwis. Les données peuvent être mises en ligne et consultables par tous. Les sondes capacitives permettent de suivre l'humidité du sol en continu.
- Sondes TDR (Time Domain Reflectometry) : Ces sondes mesurent l'humidité du sol en envoyant des impulsions électromagnétiques.
- Sondes à gessetto de Bouyoucos : Elles sont utilisées pour mesurer le potentiel matriciel du sol et sont connectées à des centrales qui transmettent les données à une plateforme informatique afin de définir un conseil d'irrigation. Les sondes sont positionnées à différentes profondeurs (20, 40 et 60 cm) et distances de la rangée pour définir l'unité de sol explorée par les racines.
- Il est important d'utiliser un pluviomètre pour vérifier les millimètres d'eau réellement apportés.
Capteurs hydrauliques :
- Débitmètres : Ils servent à surveiller le débit de l'eau dans le système d'irrigation, permettant ainsi de s'assurer que la quantité d'eau délivrée est correcte.
- Manomètres : Ils contrôlent la pression dans les conduites d'irrigation, permettant de détecter les problèmes potentiels de pression qui pourraient affecter l'efficacité de l'arrosage.
Capteurs météorologiques :
- Stations météorologiques connectées : Ces stations mesurent les paramètres climatiques (température, humidité, précipitations, etc.) et permettent d'anticiper les besoins en eau des cultures. Elles sont indispensables pour une gestion efficace de l'irrigation, car elles aident à ajuster l'arrosage en fonction des conditions météorologiques réelles.
- L'utilisation d'un thermomètre a minima et maxima est recommandée pour la régistration journalière des données, ainsi que l'utilisation d'un pluviomètre.
Autres outils de suivi :
- Caméra à pression de Scholander : Cet outil est utilisé pour mesurer le potentiel hydrique de l'arbre.
- Logiciels de gestion : Des plateformes logicielles permettent de centraliser et d'analyser les données de différents capteurs afin d'optimiser l'irrigation.
- Evapotranspiration (ETP) : L'ETP est une mesure de la quantité d'eau perdue par évaporation du sol et transpiration de la plante. Elle est utilisée pour évaluer les besoins en eau de la culture et ajuster l'irrigation.
- Pour calculer les besoins en eau, on utilise la formule suivante :
ETc = ETo x Kc
, oùETc
est l'évapotranspiration de la culture,ETo
est l'évapotranspiration de référence (dépendante des conditions climatiques) etKc
est le coefficient cultural (représentant le développement de la culture). Dans une étude, leKc
utilisé était de 0.82. - Sondes de conductivité et de température de l'eau pour surveiller la qualité de l'eau d'irrigation.
- Pluviomètre pour mesurer les précipitations et ajuster l'irrigation.
Valeurs de références :
- Débit d'eau pour l'irrigation : Un débit d'eau de 30 à 40 m³/h est généralement nécessaire pour l'irrigation des kiwis.
- Débit d'eau pour l'antigel : Un débit minimum de 40 m³/h est nécessaire pour un système d'aspersion anti-gel. La pression doit être de 5 à 6 bars en sortie de pompe pour obtenir 3.5 bars aux sprinklers.
- L'aspersion antigel doit démarrer entre 0 et 0.5°C.
- Besoins en eau : Les kiwis ont besoin d'environ 1500 m³/ha disponibles dès le 15 mars et 3500 à 4000 m³/ha de mai à octobre.
- Pour une protection contre le gel jusqu'à -3°C, un débit d'eau minimum de 3 mm/h est nécessaire. Il faut prévoir une augmentation du débit de 0,5 mm/h pour chaque degré supplémentaire en dessous de -3°C.
- Les kiwis ont besoin d'une irrigation régulière qui peut atteindre 2000 m³/ha et un besoin qui peut atteindre 1000 mm/mois de mi-mai à mi-octobre.
- Une installation d'aspersion doit garantir un coefficient d'uniformité (CU) minimal de 80% pour une protection optimale contre le gel.
Conclusion et perspectives
Pour irriguer efficacement un hectare de kiwis, privilégiez un système de micro-aspersion, assurez un suivi rigoureux de l'humidité du sol et adaptez l'irrigation aux conditions climatiques et aux stades de développement de la plante. L'irrigation est essentielle pour la production de kiwis de haute qualité, donc une gestion précise et adaptée est nécessaire.